L'étape est annoncée pour 28,500km.
Descente de 364m. à 280m., après, entre autres, une montée sérieuse au Puerto de los Castaños, à 500m.
Lever à 7h.30... Pour moi !
Départ vers 9h.00
Arrivée à 12h.00.
Bien, c'est le 10 septembre, aujourd'hui. Déjà...
Maurice part avant 6h.00. Je l'accompagne à la porte, au cas où...
Mais, fortement échaudée par mon étape de la veille, je décide de me reposer quelque peu et de rejoindre Galisteo en autostop. Le dimanche, il n'y a ni train ni autocar, et de plus, nous nous trouvons à la jonction des horaires d'été et d'hiver.
Vers 9h00, après un agréable desayuno au bar, je rejoins donc le poste d'essence. J'explique au pompiste, aidée de peregrinos cyclistes dont l'un parle le Français. Le pompiste accepte de m'aider en demandant aux automobilistes qui s'arrêtent de me prendre dans leur véhicule.
Nous sommes dimanche, et tous les véhicules sont remplis de familles entières.
En désespoir de cause, vers 11h.30, je décide de prendre un taxi. Le pompiste m'en appelle un par téléphone, et, pour 25,00 €, j'arrive, fraîche et dispose, à Galisteo. Sur le chemin, le chauffeur de taxi m'apprend certaines choses sur les porcs ibériques, sur le pimento et le pimenton.
Galisteo! Magnifique cité médiévale...?... mauresque...?...! encore entourée de ses murailles restaurées, aux créneaux témoignant de différentes époques. Cette cité enferme, entre autres, la torre del Homenaje (tour de l'Hommage); l'église à l'abside mudéjare; des ermitages.
A mon arrivée, je me hâte vers la tienda, où Maurice me rejoint. Il détient déjà la clef de l'albergue municipal, que Pedro, un charmant monsieur âgé, lui a remise en échange de 3,00 €, et d'un tampon sur la credencial.
Au sortir de la tienda, je vais trouver Pedro pour remplir les mêmes formalités.
Il décide de nous accompagner jusqu'à l'albergue, située à 1km, tout en bas de la côte, non loin du río Jerte...
Journée traditionnelle...
Vers 19h.00, nous partons à l'assaut de la ville. Nous montons sur les remparts. Maurice fait des photos de l'extérieur des différentes églises et ermitages...
Roger, le sympathique peregrino espagnol qui avait marché hier 29km sans eau, nous offre un verre, sur la place du village. J'en profite pour lui dire le fond de ma pensée. Comme tous les Espagnols, il est impressionné par le fait que nous partions tous les matins aussi tôt.
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