Le trek du mécréant |
C'est une très petite étape prévue pour aujourd'hui, 13 km de marche !
De ce fait, le départ a lieu à 9 h, mais sans café car les bars n'ouvrent qu'à 10 h. D'autre part, je ne peux plus boire cet infâme breuvage confectionné avec du café soluble. C'est une bonne tranche de jambon sec de porc ibérique qui m'a donné l'énergie de la matinée.
Dés le début de l'étape, nous empruntons une piste confortable bordée de chênes verts. Le chemin longe une ancienne voie ferrée. A remarquer que j'ai vu deux autres vignes sur le territoire de El Cubo.
Le chemin, à mi-parcours, suit la crête d'une petite colline ce qui permet d'élargir la vue à l'horizon.
En arrivant au village étape, des vendangeurs œuvrent dans de vieilles vignes qui bordent le chemin.
Nous arrivons dans un tout petit village qui n'a qu'un bar. Le gîte est normal pour les 5 personnes qui l'occupent.
Les gens du village sont très accueillants comme l'ont été tous ceux à qui nous nous sommes adressés depuis notre départ de Séville.
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| Le voyage de la pèlerine |
L'étape est annoncée pour 13,200kms.
Nous 'descendons' de 854m. à 766m.
Lever à 8h.00 Incroyable: presque le tour du cadran!
Départ à 9h.00
Arrivée à 12h.15
En suivant toujours la Calzada, où de nouvelles bornes nous orientent, nous arrivons tranquillement à Villanueva de Campeán, où l'albergue municipal, également cofinancée par l'Europe, est confortable.
Le village ne possède aucune tienda, mais seulement un bar, qui vend aussi quelques fruits.
Vers 14h.00, nous partageons la comida au bar avec Ida, qui commande du vin, dont elle nous offre un verre. Maurice accepte. Mais nous restons fidèles à notre casera limon. Bizarrement, la cuenta ne fait payer aucun supplément à Ida, tandis qu'à nous...
Il n'y a encore rien à faire ici. Et jusqu'à l'église qui s'obstine à rester fermée.
Combien de sudoku avons-nous encore faits aujourd'hui?
Heureusement, les gens sont vraiment très gentils, ici aussi. Un homme, venu spécialement nous dire qu'il n'y a pas de messe ce soir, offre à Maurice de lui payer une bière. Maurice est contraint de refuser car il ne pourrait pas parler avec lui.
Pendant notre promenade du soir pour repérer le chemin de demain, nous rencontrons un autre homme, qui nous offre des tomates de son jardin. Mais nous avons déjà consommé le délicieux raisin que Maurice avait cueilli ce matin.
Deux autres peregrinos nous rejoignent à l'auberge. Peu avant que la charmante responsable vienne signer nos credenciales et récolter les 6,00euro/pp.
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