L'étape est annoncée pour 28,000kms.
Nous passons de 700m. à 738m.
Lever à 6h.58
Départ à 7h.35
Arrivée à 13h.30... 6heures, pour 28kms.
Nous partons donc pour 6kms de terre sur le camino, avant de bifurquer sur la N-631, pour 22kms de route, à la hauteur du barrage de Ricobayo sur le río Esla
Nous essuyons la pluie de 9h.30 à 12h.15...
Dorénavant, le soleil, quand il voudra se montrer, ne sera plus sur notre droite, mais, comme nous nous dirigeons Nord-Ouest, pratiquement dans notre dos.
Pour le moment, nous subissons le contrecoup de la tempête tropicale Gordon qui sévit en Galice. A 12h.00, tout trempés, nous nous arrêtons pour prendre un café à Pozuelo de Tábara. Chouette! Le soleil se décide timidement à revenir en même temps que nous sortons du café.
A l'entrée du village, nous demandons le chemin de l'albergue à une charmante dame âgée, qui nous fait traverser sa cour pour nous éviter un détour de près de 2kms. Elle est si gentille que je l'embrasse pour la remercier. Elle est toute émue.
Nous arrivons à Tábara le jour du marché. Nous en profitons pour faire nos courses, mais nous ne sommes décidément pas seuls...
L'albergue municipal, gratuite, est comme les autres. Mais nous ne pouvons rester car il n'y a aucune couverture. Nous nous rabattons donc sur l'hostal Galicia, à 15,00euro/pp., où nous mangeons également la comida.
Il nous faut utiliser le sèche-cheveux pour sécher nos les chaussures avant de sortir.
Nous allons voir les bodegas: ce sont des caves, pratiquement enfouies dans la terre des collines. Maintenant, nombre d'entre elles sont transformées en résidences secondaires.
Et maintenant, nous allons au monasterio de San Salvador, où se tient une exposition sur le Scriptorium de Tábara.
La tour actuelle remplace celle de l'antique monastère mozarabique, qui appartenait aux Chevaliers Templiers. Ce fut un double monastère qui rassembla jusqu'à 600 moines et nonnes. C'était un véritable centre de culture d'Espagne. Les religieux/ses copiaient, dessinaient, enluminaient, écrivaient des chroniques, transcrivaient entièrement, et même enjolivaient, toute la connaissance de l'Antiquité. Son apogée fut dans les dernières années du Xèmesiècle, notamment avec le moine Magius, son disciple Emeterius et la nonne Ende, qui collaborèrent au Beato de Tábara.
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